Credit Suisse: une évolution positive, mais les défis subsistent

Le fait qu’UBS n’ait plus besoin de la garantie de l’Etat est une évolution positive. Il faut cependant absolument éviter que la Suisse soit, à l’avenir, confrontée à la nécessité de sauver à nouveau une banque. Il est nécessaire de mener une analyse objective et complète des éléments et circonstances qui ont mené à l’effondrement du Crédit Suisse. C’est pourquoi, Le Centre a soutenu clairement la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire (CEP). Ses conclusions montreront où il faut agir.

Dans le cas de Credit Suisse, Le Centre a pris ses responsabilités et a soutenu la solution trouvée conjointement par le Conseil fédéral, la Finma et la BNS, avec l’UBS. Cette solution n’a certes pas pu empêcher l’effondrement de Credit Suisse, mais elle a au moins permis de protéger l’économie de notre pays, car une faillite du CS aurait entraîné des dommages imprévisibles pour la Suisse.

Il faut maintenant que les les réglementations bancaires en vigueur soient analysées en détail. L’objectif doit être de renforcer la capacité de résistance des banques. Le Centre demande une augmentation des fonds propres pour les banques d’importance systémique, des règles plus strictes en matière de versement de bonus et un renforcement accru des compétences de la Finma en matière de surveillance et de sanctions.

Avec mes meillleures salutations.

Gerhard Pfister

Président du Centre Suisse

Des rentes et des impôts équitables : C’est la mi-temps !

C’est la mi-temps ! Nous avons lancé nos initiatives pour des rentes et des impôts équitables il y a presque 9 mois ! A mi-parcours de la phase de collecte, nous lançons maintenant une nouvelle vidéo de campagne. Car nous avons enfin besoin de plus d’équité pour tous les couples en Suisse.

Cette vidéo explique les objectifs essentiels de nos initiatives et vous soutient ainsi dans la collecte de signatures. C’est pourquoi nous vous invitons à liker, partager et commenter cette vidéo. Nous pourrons ainsi atteindre plus rapidement notre objectif.

C’est pourquoi nous vous invitons à liker, partager et commenter cette vidéo.

Vous trouverez en outre de plus amples informations sur le site internet.

www.Equite-Oui.ch

Maintenant nous avons besoin de votre soutien !

Signez nos deux initiatives et incitez votre famille, vos amis et vos connaissances à faire de même ! Parviendrez-vous à convaincre 5 autres personnes ? Plus vite nous aurons réuni les 100’000 signatures nécessaires, plus vite nous pourrons établir l’équité pour tous les couples.

Télécharger les feuilles de signatures ici !

Congrès d’été : Le Centre est prêt pour la campagne électorale

Cette année, le Congrès d’été du parti a donné le coup d’envoi des élections nationales de 2023 pour les candidats du Centre.

A cette occasion, les solutions du Centre ont pu être activement discutées, lors de différents ateliers thématiques consacrés aux thèmes prioritaires du parti, dont le pouvoir d’achat, la santé, le climat et la politique extérieure. Les candidats ont également pu profiter des conseils et astuces pour mener une campagne électorale efficace. Les groupements étaient également présents. Les Jeunes du Centre, les Femmes du Centre, Le Centre 60+, ainsi que l’Association chrétienne-sociale ont ainsi pu communiquer des informations sur leurs activités de campagne. En outre, la présidente du Conseil des Etats Brigitte Häberli-Koller et le président du Conseil national Martin Candinas se sont adressés aux candidats dans un message vidéo, à la fin duquel ils ont rappelé avec humour qu’eux aussi devaient encore faire campagne pour être réélus le 22 octobre 2023.

Un Centre politique fort est plus important que jamais
« Un Centre politique fort est plus important que jamais pour aborder les défis de la Suisse de manière constructive. Sans nous, pas de solutions, pas de consensus. Sans nous, pas de cohésion de la Suisse », a déclaré Gerhard Pfister dans son discours de campagne en faisant référence à la polarisation croissante de la société. « Le Centre s’engage pour la liberté, la solidarité et la responsabilité. Pour plus de nous. Et c’est précisément ce que nous voulons montrer pendant la campagne électorale », a poursuivi Gerhard Pfister.

Les défis de la Suisse en matière de sécurité
Lors d’un entretien, la conseillère fédérale Viola Amherd a évoqué les défis de la Suisse en matière de sécurité. « La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a modifié durablement l’architecture de sécurité sur notre continent. Elle nous montre que la sécurité n’est pas gratuite. C’est pourquoi il est essentiel que nous ayons une armée moderne et bien équipée et que nous puissions apporter notre contribution à la sécurité en Europe », a déclaré la conseillère fédérale. « Les travaux pour le nouveau département de la cybersécurité battent leur plein, a déclaré la conseillère fédérale Viola Amherd en faisant référence aux cyberattaques actuelles. Le nouveau Secrétariat d’Etat à la sécurité, qui sera également rattaché au DDPS, apportera lui aussi une contribution importante à la sécurité de la Suisse en ces temps difficiles », a poursuivi la ministre de la défense.

Votations populaires du 18 juin

Communiqué de presse

Le Centre Genève a pris connaissance des résultats des votations du jour. Nous sommes particulièrement satisfaits puisque pour les 9 objets soumis en votations, les résultats correspondent aux prises de position du parti. Le Oui à la loi Climat va permettre d’accélérer la transition énergétique et de réduire notre dépendance aux importations d’énergies fossiles.  À Genève, le Oui au congé parental est une excellente nouvelle pour les familles et le rejet de l’IN 185 permet de préserver l’équilibre fiscal du Canton.

Loi Climat
Le Centre est très satisfait du Oui à la loi Climat. Notre parti s’est engagé avec succès en faveur de cette loi équilibrée qui se concentre sur l’innovation et les technologies renouvelables plutôt que sur les interdictions. Il s’agit d’un vote capital pour l’avenir qui permettra à la Suisse de contribuer à la protection du climat tout en créant des opportunités dans le domaine de la transition énergétique. Nous renforçons ainsi notre sécurité énergétique et notre économie.

Réforme OCDE
Notre parti est satisfait de la large acceptation par le peuple de l’imposition minimale OCDE, d’autant plus que le Canton de Genève est particulièrement concerné par cette réforme. Les entreprises actives au niveau mondial dont le chiffre d’affaires est supérieur à 750 millions d’euros seront à l’avenir imposées à 15% au moins. Les recettes fiscales resteront ainsi en Suisse et pourront contribuer à financer les prestations publiques en faveur de la population.

Loi COVID
Même si la pandémie semble aujourd’hui être loin, il n’est pas exclu que de nouveaux variants dangereux du virus puissent apparaître. Avec le Oui à la loi COVID, nous continuons à garantir que les autorités puissent agir rapidement si la situation venait à se détériorer à nouveau, afin de protéger la santé publique et les personnes particulièrement vulnérables.

Initiative pour un congé parental.
Le Centre salue l’acceptation par le peuple de cette initiative. L’instauration d’un congé parental est nécessaire pour permettre aux parents de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Avec ce vote, Genève est à nouveau précurseur et nous espérons que cela permettra d’accélérer la concrétisation d’un congé parental au niveau national.

Initiative 181 « 1000 emplois »
Notre parti est satisfait du net rejet par le peuple de cette initiative qui, en plus de représenter un coût faramineux pour le Canton, était en inadéquation totale avec la réalité du marché du travail.

Initiative 185 « pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes
Le Non à l’IN 185 permet à Genève de préserver son équilibre fiscal. Cette initiative visait une hausse temporaire de 50% de l’impôt sur la fortune. Or, Genève est déjà le canton qui taxe le plus. Cette mesure concernait notamment les entrepreneurs, puisque l’outil de travail entre dans le calcul de la fortune. Le risque était réel pour Genève de voir partir de nombreux contribuables, mettant ainsi à mal les finances cantonales. Le Centre est donc très satisfait du résultat du jour et du refus clair par le peuple d’une nouvelle hausse d’impôts proposée par la gauche.

LEFI
Le Oui à la LEFI est une excellente nouvelle pour les petits propriétaires occupant leur logement. Le Centre s’est beaucoup engagé pour faire aboutir cette loi équilibrée. Le résultat du jour permet ainsi de régler sur le long terme la question de l’estimation fiscale des logements des propriétaires.

Protection de l’individu dans l’espace numérique
Notre parti, conscient des enjeux actuels liés au numérique, notamment en matière de contrôle des données personnelles, a soutenu ce nouvel article constitutionnel. Le plébiscite en faveur de ce texte est important et permettra notamment à Genève d’aller de l’avant pour développer une vraie souveraineté en matière de numérique.

Droit à l’alimentation
Le Centre s’est engagé en faveur du droit à l’alimentation et nous sommes très satisfaits de la large acceptation par le peuple de cet article constitutionnel qui garantit le droit à une alimentation adéquate ainsi que d’être à l’abri de la faim. Avec ce vote, Genève se donne les moyens d’élaborer une politique alimentaire veillant à assurer une alimentation suffisante, saine, locale et durable à toute la population.

Contacts :
Jacques Blondin, président
Vincent Gillet, secrétaire général

Rétrospective de la session spéciale 2023 

La session spéciale du Conseil national s’est achevée jeudi. Le Centre a défendu avec succès ses objectifs : le projet d’économie circulaire responsable, que nous avons largement contribué à élaborer, a été adopté, tout comme la motion d’Erich Ettlin sur la transformation numérique dans le domaine de la santé. En outre, le Centre a soutenu les orientations visant à renforcer la réglementation des banques d’importance systémique actives au niveau international. 
Les succès du Centre au Parlement
Un pas important vers la maîtrise des coûts de la santéLa digitalisation du système de santé est une des voies qui permettraient une meilleure maîtrise des coûts, en réduisant les inefficacités existantes. Selon une étude récente de McKinsey et de l’EPF, la digitalisation du secteur de la santé permettrait d’économiser plus de 10% des dépenses de santé! Mais la mise en œuvre doit se faire rapidement. Avec l’adoption de la motion du conseiller aux Etats du Centre Erich Ettlin:  « Plan directeur de la transformation numérique dans le système de santé », nous avons obtenu un nouveau succès vers une maîtrise des coûts de la santé, comme le demande d’ailleurs notre initiative «pour un frein aux coûts». Le Centre continue à maintenir la pression pour une mise en œuvre rapide des solutions numériques dans le secteur de la santé, comme le dossier électronique du patient ! Economie circulaire: utiliser les ressources de manière durable et protéger notre environnement Au Conseil national, Le Centre s’est engagé en faveur de l’initiative parlementaire de la commission de l’environnement pour accélérer le développement de l’économie circulaire. Le Centre a d’ailleurs joué un rôle important dans l’élaboration de ce projet. Ce dernier repose notamment sur la mise en place d’un système d’incitations ciblées pour que les produits soient davantage fabriqués de manière à pouvoir être recyclés. Nous continuerons à nous engager en faveur d’une utilisation rationnelle et durable des ressources, afin de préserver notre environnement. Credit Suisse: augmenter les fonds propres, interdire les bonusAprès la débâcle du Credit Suisse, Le Centre exige que les conditions qui ont mené à l’effondrement de la deuxième plus grande banque du pays soient analysées de manière minutieuse et objective, et que les adaptations nécesssaires de la réglementation actuelle puissent être identifiées. Il faut éviter que la population suisse n’ait à assumer à nouveau les conséquences d’une gestion irresponsable d’une grande banque. Lors de cette session spéciale, Le Centre a soutenu les propositions allant dans le sens d’une augmentation des fonds propres des banques d’importance systémique, d’une interdiction de versement des bonus aux dirigeants des banques qui bénéficient d’aides publques, et d’un renforcement des compétences de la Finma en matière de surveillance et de sanction. Lex Ukraine – une solution ciblée et compatablie avec la neutralitéL’invasion russe de l’Ukraineviole toutes les règles sur lesquelles notre société et notre sécurité sont construites en tant que pays européen démocratiqueEn aidant l’Ukraine à se défendre, nous nous défendons aussi nous-mêmes. Avec la Lex Ukraine, Le Centre propse une solution solidaire et compatible avec le droit de la neutralité (comme le rappel d’ailleurs une nouvelle expertise indépendante) autorisant la réexportation de matériel de guerre suisse par d’autres Etats, à l’Ukraine. Malheureusement, le Parlement a une nouvelle fois reporté le traitement de cet objet. Or, une solution rapide est nécessaire dans ce domaine. Le Centre continuera à s’engager pour des solutions qui permettent à la Suisse de contribuer à la sécurité en Europe et d’aider l’Ukraine à se défendre.
Le Centre prend ses responsabilités et s’engage pour des solutions viables. Nous vous remercions chaleureusement de nous soutenir dans cette démarche!

Comptes 2022 : baisse d’impôt impérative !

Le Centre a pris connaissance ce jour des comptes 2022 de l’État de Genève. Ces comptes présentent un excédent de 727 millions grâce à des recettes fiscales hors-normes provenant en particulier des secteurs phares de l’économie genevoise.
En 2022, le Canton a ainsi pu bénéficier de 1,76 milliards de recettes supplémentaires et en réalité le bénéfice se monte à 1,3 milliards puisque 600 millions ont été affectés à l’amortissement de la dette de la CPEG. Le Centre ne peut que se réjouir de la santé financière du Canton et relève que ces chiffres viennent à nouveau confirmer les effets bénéfiques de la RFFA et l’intérêt de disposer d’un cadre fiscal attractif favorisant le dynamisme économique et la création de richesses. Autre bonne nouvelle, au moment où les taux d’intérêt augmentent, la dette financière de l’État continue de diminuer, -948 millions en 2022, pour s’établir à 11,45 milliards.
Au regard des comptes 2022, un constat s’impose, Genève ne souffre absolument pas d’un manque de recettes ! En revanche, nous demeurons le Canton avec les charges les plus importantes, de même que celui qui exploite déjà le plus son potentiel fiscal. Ainsi, tuer la poule aux œufs d’or, comme le veut la gauche à travers ses nombreuses initiatives fiscales, serait à la fois absurde et dangereux. Nulle part ailleurs qu’à Genève la fiscalité est autant politisée, nulle part ailleurs on ne vote autant sur la question. Or, ces offensives répétées contre les conditions cadres créent déjà une insécurité fiscale dommageable pour notre canton. L’impôt sert à garantir la qualité des prestations à la population, à maintenir la capacité d’investissement de l’État et à assurer une juste redistribution des richesses mais il ne doit pas devenir une fin en soi. L’impôt doit servir le bien commun et non l’idéologie.
Aujourd’hui, alors que la RFFA a prouvé son efficacité et que les recettes de l’État ont augmenté massivement, il faut réduire la pression fiscale sur les personnes physiques, surtout au vu de la forte inflation que nous connaissons et du coût de la vie à Genève. En conséquence, Le Centre dépose un projet de loi visant une baisse significative des barèmes d’imposition pour la classe moyenne.

Le pouvoir d’achat de la population, en particulier des familles, s’en trouvera ainsi sensiblement amélioré. Il est urgent d’agir !


Jacques Blondin, Président et commissaire aux finances
Sébastien Desfayes, chef de groupe
Vincent Gillet, secrétaire général

Credit Suisse : les clarifications commencent maintenant

Credit Suisse : les clarifications commencent maintenant

Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris hier la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse.

La meilleure des mauvaises solutions a été prise

Le Centre déplore que le Credit Suisse n’ait pas été en mesure de rétablir la confiance des marchés par ses propres moyens. Malgré une bonne dotation en capital, le Credit Suisse a été confronté à une crise de confiance contre laquelle les mécanismes de soutien des liquidités de la BNS en tant que « lender of last resort » étaient manifestement insuffisants. L’échec du Credit Suisse est en premier lieu la conséquence de graves erreurs de décision managériales. La banque a ainsi abusé de la confiance que la population suisse avait placée en elle et a ainsi porté préjudice à la Suisse. « Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse », déclare le président du Centre Gerhard Pfister. La solution trouvée hier n’a pas pu empêcher l’effondrement de Credit Suisse, mais elle a permis d’éviter pour l’instant de gros dommages et des risques incalculables pour la Suisse. Le Centre attend maintenant d’UBS et de Credit Suisse qu’elles assument leur responsabilité sociale dans cette phase de transition.

« Le Conseil fédéral, la BNS, la FINMA, en collaboration avec les responsables d’UBS, ont pris la meilleure des mauvaises décisions pour stabiliser la confiance des marchés financiers et protéger l’économie suisse »

Gerhard Pfister

Président du Centre Suisse

Clarifier rapidement si la surveillance et les mesures réglementaires seront suffisantes à l’avenir

Le Centre s’inquiète des risques que la solution adoptée fait peser sur la Suisse. Quinze ans après le sauvetage de l’UBS, le monde politique doit enfin assumer ses responsabilités et être prêt à prendre des décisions difficiles. « Il n’est pas acceptable que la population suisse doive à nouveau assumer les conséquences financières, juridiques et réputationnelles de la mauvaise gestion de Credit Suisse », déclare le président du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy.

« Il n’est pas acceptable que la population suisse doive à nouveau assumer les conséquences financières, juridiques et réputationnelles de la mauvaise gestion de Credit Suisse »

Philipp Matthias Bregy

Président du groupe parlementaire

Le Centre partage l’indignation de la population et est prêt à apporter sa contribution pour des réglementations plus efficaces du secteur financier. Nous devons analyser le cas du Credit Suisse de manière autocritique, avec l’objectivité nécessaire. Les mécanismes « too big to fail » sont manifestement insuffisants pour éviter une crise de confiance, comme le démontre le cas de Credit Suisse. On peut néanmoins se demander si l’autorité de surveillance compétente, la FINMA, la BNS et l’ensemble du Conseil fédéral n’avaient pas la possibilité d’intervenir plus tôt. Il s’agit maintenant d’examiner comment le Parlement peut exercer son devoir de surveillance dans cette question. « Le Centre demande des éclaircissements sur la manière dont les autorités compétentes ont rempli leur devoir de surveillance et quelles mesures réglementaires doivent être mises en place pour éviter qu’un tel cas ne se reproduise à l’avenir », déclare le vice-président et conseiller aux États Charles Juillard.

« Le Centre demande des éclaircissements sur la manière dont les autorités compétentes ont rempli leur devoir de surveillance et quelles mesures réglementaires doivent être mises en place pour éviter qu’un tel cas ne se reproduise à l’avenir »

Charles Juillard

Vice-président du Centre Suisse

Soutien à une session extraordinaire – il faut une assise parlementaire à la solution trouvée

Le Centre soutient une session extraordinaire. Il est maintenant important que les décisions du Conseil fédéral, ainsi que de la Délégation des finances puissent trouver une assise parlementaire. Il s’agit en outre de clarifier quels sont les risques et les défis engendrés par la création de cette nouvelle banque. Il en va de la sécurité et de la stabilité des emplois en Suisse, de nos PME, de l’épargne privée et de nos institutions de prévoyance sociale. Il ne faut pas que la politique perde sa marge de manœuvre dans d’autres domaines importants en raison des risques que les pouvoirs publics prennent actuellement. « On peut se demander si la nouvelle grande banque ne devrait pas indemniser les garanties publiques reçues, sous une forme appropriée », déclare le vice-président du groupe parlementaire et conseiller aux Etats Pirmin Bischof. Le Centre veillera à ce que la responsabilité sociale soit dûment prise en compte dans les décisions politiques.

« On peut se demander si la nouvelle grande banque ne devrait pas indemniser les garanties publiques reçues, sous une forme appropriée »

Pirmin Bischof

Vice-président du groupe parlementaire

Le Centre met fin à une injustice fiscale en comparaison nationale

Communiqué de presse
Le Centre met fin à une injustice fiscale en comparaison nationale
La poussée inflationniste que connaît l’Europe depuis quelques temps n’a pas épargné la
Suisse, et encore moins Genève, où le coût de la vie est l’un des plus élevés du pays. Après
une certaine stabilité, notre canton connaît à son tour une inflation très élevée, notamment
due à la hausse des prix des matières premières et aux difficultés d’approvisionnement. Et la
population paie cher cette situation, y compris dans ses impôts !
Car en effet, l’inflation possède également un effet pernicieux sur le plan fiscal. Pour rappel,
en raison de la structure progressive de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la
compensation du renchérissement a pour effet que, pour un même revenu réel, une personne
paie, proportionnellement, davantage d’impôts. C’est la fameuse « progression à froid »,
comme on l’appelle, et celle-ci est plus ou moins bien compensée.
Or, si l’adaptation au renchérissement des barèmes d’impôts sur le revenu et sur la fortune
est faite annuellement en fonction de l’indice genevois des prix à la consommation, les
déductions légales, en revanche, ne sont adaptées que tous les quatre ans, ce qui est unique
en Suisse !
Face à la réduction du pouvoir d’achat qu’entraîne l’inflation actuelle, Le Centre a obtenu pour
les Genevoises et les Genevois une victoire fiscale avec l’adoption à l’unanimité moins 11
abstentions aujourd’hui par le Grand Conseil d’un projet de loi déposé par le député Le Centre
Sébastien Desfayes visant une imposition des personnes physiques qui tienne réellement compte de l’inflation.
Le Centre a obtenu grâce à ce projet de loi une fiscalité plus juste pourles personnes physiques
de ce canton en mettant fin à une anomalie politique comme seule Genève sait les multiplier
en comparaison nationale. Désormais, comme tous les autres cantons, Genève prévoira
l’adaptation annuelle des déductions fiscales prévues dans la LIPP. Sans aucun doute que cette
mesure favorable au portefeuille des Genevoises et des Genevois constituera une aide aussi
nécessaire que bienvenue !

Contacts :
Jacques Blondin, président
Sébastien Desfayes, chef de groupe

La loi sur la protection du climat renforce notre sécurité énergétique !

Hausse des prix de l’énergie et menace de pénurie d’électricité : la guerre en Ukraine nous a sans doute fait ressentir comme jamais auparavant à quel point notre économie et notre mode de vie dépendent encore largement des énergies fossiles. L’augmentation des prix de l’énergie et les risques de pénurie de gaz et d’électricité sont effectivement des menaces, mais il est de notre responsabilité d’en faire une chance. Nous devons saisir cette occasion pour accélérer la transition énergétique.
 
La loi sur la protection du climat y contribue largement
. Il s’agit du contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers que Le Centre a activement contribué à façonner. La loi reprend l’objectif initial de l’initiative, à savoir : zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050. Elle introduit en plus des objectifs intermédiaires et des mesures concrètes en faveur de l’efficacité énergétique. Cette loi tient aussi compte de la situation spécifique des régions de montagne qui font face à des défis particuliers, notamment en matière de mobilité.

L’UDC est le seul parti à s’opposer à la loi sur la protection du climat. Le référendum de l’UDC freine le développement des énergies renouvelables et affaiblit notre sécurité énergétique. Cette attitude de blocage est dangereuse et nuit à la Suisse.

Nous devons aller de l’avant dans la réduction de nos dépendances et dans la transition énergétique. Le Centre s’engage clairement en faveur d’une accélération du développement des énergies renouvelables. Le groupe du Centre a d’ailleurs déposé une série d’interventions au Parlement pour :

  • Accélérer les procédures de développement des infrastructures de production d’énergie renouvelable ;
  • Exploiter le potentiel des technologies de stockage ;
  • Promouvoir le développement généralisé des réseaux intelligents (smart grids);
  • Et nous sommes également à l’origine de l’offensive solaire. Elle permet le développement rapide de parcs solaires alpins et offre ainsi une contribution décisive à l’augmentation de la production d’énergie en hiver.

Nous devons poursuivre notre effort et aller de l’avant pour renforcer notre sécurité énergétique, accélérer la transition énergétique et favoriser les mesures en faveur de la protection du climat.

13ème rente AVS : Il faut d’abord supprimer les discriminations!

Le Conseil national, tout comme Le Centre ont rejeté hier l’initiative pour une 13ème rente AVS. Avant de procéder à d’autres adaptations de l’AVS, il faut d’abord éliminer les discriminations criantes que subissent les couples mariés depuis trop longtemps en matière de rentes. C’est précisément pour résoudre cette situation que Le Centre a lancé son initiative « pour des rentes équitables également pour les couples mariés ».
 
L’AVS est l’institution sociale la plus importante de notre pays. Dans le cadre de la réforme de l’AVS, Le Centre s’est fortement engagé pour une solution qui permet aux générations actuelles et futures de bénéficier de rentes sûres et solides. Mais avant de développer davantage l’AVS, il faut d’abord éliminer les discriminations en matière de rentes que subissent, depuis trop longtemps, les couples mariés. 

Aujourd’hui, le régime de l’AVS limite le versement des rentes pour les couples mariés. Ces derniers reçoivent au maximum 150% du montant maximal. Et ce même s’ils ont versé l’intégralité de leurs cotisations tout au long de leur vie. De leur côté, les couples non-mariés reçoivent jusqu’à 200% du montant maximal d’une rente AVS. C’est une vraie injustice!

Le fait d’être mariés ne peut et ne doit pas être un motif de discrimination. Or, selon les chiffres de la Confédération, 9 couples mariés sur 10 sont concernés par cette situation. « Avant de procéder à d’autres adaptations de l’AVS, les discriminations des couples mariés doivent d’abord être corrigées », déclare la conseillère nationale du Centre Marie-France Roth Pasquier.
« Avant de procéder à d’autres adaptations de l’AVS, les discriminations des couples mariés doivent d’abord être corrigées. » Marie-France Roth PasquierConseillère nationale (FR) et membre de la présidence du Centre
Le plafond pour les couples mariés doit être supprimé
Pour mettre un terme à cette discrimination, Le Centre a lancé l’initiative « Oui à des rentes AVS équitables pour les couples mariés ». L’initiative du Centre demande que le plafonnement de 150% actuellement en vigueur pour les couples mariés soit entièrement supprimé. C’est une question d’équité et de cohésion sociale. « L’égalité de traitement pour tous les couples dans l’AVS, indépendamment du modèle de vie choisi, doit être une priorité », poursuit Marie-France Roth Pasquier. 
Équité pour tous les couples – Signez 2 fois nos initiatives!
Celui qui veut se marier doit pouvoir le faire, sans subir aucune discrimination. Le choix du modèle de vie doit être laissé aux couples. Ce n’est qu’avec nos initiatives pour des impôts et des rentes AVS équitables également pour les couples mariés que nous parviendrons à l’équité et l’égalité de traitement pour tous les couples – indépendamment du modèle de vie choisi.

Engagez-vous avec nous en faveur de l’équité pour tous les couples. Votre engagement est maintenant décisif.