Rétrospective de la session parlementaire d’hiver

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CentreLa session d’hiver s’achève aujourd’hui. Outre l’élection du Conseil fédéral, le Parlement s’est penché en particulier sur l’adaptation des rentes, les coûts de la santé et la réforme du 2ème pilier. Grâce au Centre, la pleine compensation des rentes au renchérissement pourra entrer en vigueur l’année prochaine; une mesure importante pour soutenir le pouvoir d’achat!
Les succès du Centre au ParlementCompensation totale des rentes au renchérissement 
Face à l’explosion des primes d’assurance maladie et à la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, il est urgent d’agir pour protéger le pouvoir d’achat de la population. L’adoption de la motion du Centre, par le Parlement, permettra la pleine compensation des rentes au renchérissement dès l’année prochaine. Les bénéficiaires de rentes AI et de prestations complémentaires en profiteront également. Nous apportons ainsi une aide rapide et efficace à tous les retraités aux revenus modestes, qui sont particulièrement touchés par la hausse des prix.  « La pleine compensation des rentes AVS au renchérissement est une contribution importante à l’équilibre social et à la protection du pouvoir d’achat. » Philipp Matthias BregyPrésident du groupe parlementaire du Centre SuisseUn pas important vers un contrôle efficace des coûts de la santé 
Lors de cette session, le Conseil des Etats a enfin adopté le principe d’un financement uniforme du système de santé. Les discussions font suite à une initiative parlementaire déposée en 2009 (!) par la conseillère nationale du Centre Ruth Humbel. Grâce au Centre, l’adoption de cette motion marque une étape importante pour un contrôle efficace des coûts dans le domaine de la santé.« Aujourd’hui, les prestations médicales fournies en ambulatoire et en stationnaire sont financées différemment. Cette situation conduit à de mauvaises incitations financières. C’est l’indication médicale qui doit être déterminante pour le type de traitement, et non son financement. » Ruth HumbelConseillère nationale (AG)L’augmentation effrénée des primes n’est que le reflet de la hausse des coûts de la santé. Ce n’est qu’avec des mesures efficaces contre l’augmentation des coûts que nous pourrons garantir un système de santé de qualité, accessible à tous et à un prix abordable. Avec notre initiative pour un frein aux coûts, nous sommes le seul parti qui s’attaque à la racine du problème. Nous maintenons la pression pour maîtriser les coûts de la santé, et faire baisser les primes !Réforme du 2ème pilier : des mesures de compensation équitables pour les bas revenus 
Après les débats au Conseil national ce printemps, le Conseil des États a empoigné la réforme du 2ème pilier (LPP) lors de cette session. La réforme est centrale pour l’équité intergénérationnelle en Suisse. Le Centre s’engage en faveur d’une réforme qui ne fonctionne pas selon le principe de l’arrosoir, mais qui contient des mesures de compensation ciblées pour les bas revenus et les personnes à temps partiel.« L’abaissement du seuil d’entrée et l’adaptation de la déduction de coordination permettront d’améliorer la situation de prévoyance des personnes à bas revenus et à temps partiel. De nombreuses femmes sont concernées et c’est pour elles que je m’engage. » Isabelle ChassotConseillère aux Etats (FR)Une mise en œuvre nécessaire de la réforme fiscale de l’OCDE
Lors de cette session d’hiver, l’introduction d’une imposition minimale pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 750 millions de francs, comme le demande l’OCDE, a également été débattue. Cette réforme est importante pour que la réglementation suisse soit conforme aux normes internationales en matière d’imposition des grandes entreprises. Le projet adopté répond aux exigences des directrices et directeurs cantonaux des finances. Il est soumis au référendum obligatoire et sera probablement soumis au vote le 18 juin 2023. Il est important que les cantons s’engagent en faveur de cette réforme et la défendent auprès de la population.   Toutes nos félicitations, cher Martin, chère Brigitte et chère Viola ! 
Outre les affaires courantes, cette session a également été marquée par de nombreuses élections. Sous la devise ‘Gemeinsam – Ensemble – Insieme – Ensemen’, Martin Candinas et Brigitte Häberli-Koller ont été élus aux présidences du Conseil national et du Conseil des Etats. Avec ces deux présidences, Le Centre prend ses responsabilités en cette année électorale pour faire face aux grands défis qui attendent notre pays.

La semaine dernière, notre conseillère fédérale Viola Amherd a en outre été élue vice-présidente du Conseil fédéral avec un résultat brillant de 207 voix (sur 223 valables). Elle assumera vraisemblablement la présidence tournante de la Confédération en 2024. En décidant de rester à la tête du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), elle continue d’assumer des responsabilités pour notre pays et notre population. Viola Amherd assure ainsi la stabilité et la continuité dans les questions de sécurité, dans un contexte européen qui s’est fortement dégradé depuis le début de la guerre contre l’Ukraine.Un engagement total qui se poursuit l’année prochaine !
L’année prochaine, Le Centre continuera à s’engager pleinement pour le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Avec nos initiatives pour des rentes et des impôts équitables pour les couples mariés, nous voulons l’équité pour tous les couples, indépendamment du modèle de vie choisi. Signez maintenant 2 fois!

Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne fin d’année !
 
Philipp Matthias BregyPrésident du groupe parlementaire du Centre Suisse

La gauche et le MCG conduisent les finances du Canton dans le mur

Lors de la présentation du budget, le déficit s’élevait à 420 millions, à l’issue du processus budgétaire, le déficit avoisine les 500 millions.

Le Centre avait la volonté de trouver un compromis acceptable, garantissant une juste rémunération de la fonction publique sans creuser le déficit de manière irresponsable.

Cependant, le MCG, Les Verts et le PS ont préféré poursuivre leur fuite en avant et torpiller l’accord conclu entre le Conseil d’État et les syndicats de la fonction publique. Cette attaque à l’encontre du partenariat social est d’autant plus indigne que ces trois partis sont représentés par 5 Conseillers d’État sur 7.

Dès lors, il était impossible pour notre parti de voter ce budget.


En réalité, la démagogie de la gauche et du MCG menace à terme le maintien des postes de travail et des rémunérations de la fonction publique. Étant donné l’état des finances du Canton, cette politique nous mène tout droit au frein à l’endettement, avec les conséquences systémiques que l’on sait : diminution des prestations, pression sur les conditions de travail de la fonction publique, augmentation des impôts et fragilisation de la classe moyenne. Un cercle vicieux que nous devons absolument éviter.


Chaque année nous le rappelons, la croissance sans fin de l’État ne peut pas être la réponse à tous les problèmes. La gauche veut un État plus gros, nous voulons un État plus efficient. Deux paradigmes s’opposent ici : pour la gauche, la qualité passe par « dépenser plus », pour Le Centre, la qualité passe par « dépenser mieux ».

Alors que nous sommes le Canton qui dépense le plus, qui dira que nous sommes le Canton qui offre les meilleures conditions de vie à sa population ?


Le Centre a prouvé lors de cette législature qu’il a eu à cœur de proposer des réformes structurelles permettant de faire un meilleur usage de l’argent du contribuable et de remédier aux trop nombreux dysfonctionnements de l’État. Le retour à la responsabilité et au sens du bien commun est nécessaire pour garantir la pérennité du service public et des prestations à la population. Malheureusement, le budget 2023 se situe à l’exact opposé.

Contacts :
Jacques Blondin, président et commissaire aux finances Sébastien Desfayes, chef de groupe
Delphine Bachmann, commissaire aux finances

Budget 2023 ? Le scénario est toujours le même !

Le projet de budget 2023 annonce un déficit de 420 millions, dépassant ainsi de 117 millions  la limite admissible fixée par le frein au déficit. Ce budget largement déficitaire témoigne une  nouvelle fois de l’incapacité de l’État à se réformer pour contenir durablement l’augmentation  des charges. Le Centre appelle depuis des années à repenser le rôle et le fonctionnement de  l’État mais force est de constater que Genève se trouve toujours dans une situation de  blocage. À l’évidence, ce Conseil d’État est incapable de tirer à la même corde, ni même de  suivre, un tant soit peu, les recommandations et décisions du Grand Conseil. 

Nous constatons que ce budget ne prévoit rien pour soutenir la population et les familles au  regard de l’inflation et de la crise énergétique. À ce sujet, nous avons appris avec stupeur que  le Canton se fournit sur le marché libre de l’électricité depuis 2010 et que ces charges ne sont  pas prévues dans le budget. 

Alors que notre canton compte déjà le plus grand nombre de fonctionnaires par habitant du  pays, 488 ETP supplémentaires sont demandés, ce qui fait 700 postes sur deux ans (+77  millions). L’augmentation de la population et l’évolution des besoins peut justifier des  engagements ciblés mais la création de postes ne doit pas être la seule réponse à tous les  problèmes de la République. Le Centre attend donc que l’utilité de ces nouveaux postes, sous  l’angle d’une amélioration des prestations à la population et de l’efficience de l’État, soit  démontrée. Nous sommes convaincus qu’une mise en commun des ressources et davantage  de transversalité au sein de l’administration permettraient de répondre aux besoinssans avoir  encore à accroître la taille de l’État. 

Pour limiter le déficit, nous relevons que le Conseil d’État propose une demi-indexation des  salaires à l’inflation (+74 millions). Nous serions prêts à discuter d’une compensation complète si des efforts étaient consentis ailleurs, notamment concernant la création de postes. Nous  regrettons que l’ensemble de la fonction publique soit pénalisé et perde du pouvoir d’achat  en raison des problèmes de gestion du personnel au sein de l’administration.

Heureusement, au niveau des recettes, Genève peut toujours compter sur le dynamisme et la  résilience de son économie. Les prévisions pour les années à venir sont bonnes, même si les  incertitudes actuelles incitent à la prudence. Il nous paraît donc primordial de conserver une  fiscalité équilibrée pour maintenir l’attractivité du canton. Dans son contexte, les initiatives  fiscales de la gauche sont irresponsables. 

Le Centre salue à nouveau la politique d’investissement volontariste du Canton. Avec un plan  décennal d’investissement de près de 11 milliards, dont 5,6 milliards pour la transition  écologique et 1 milliard pour le numérique, Genève se donne les moyens de préparer l’avenir. En plus d’apporter des réponses à des enjeux clés pour notre canton, ces investissements  permettront également de soutenir l’économie genevoise et l’emploi. 

Indépendamment de la succession de crise que nous traversons, (le COVID et l’accueil des  réfugiés ukrainiens représente 84 millions de charges supplémentaire au budget), l’état de  nos finances publiques demeure préoccupant. Notre position par rapport au budget 2023  dépendra des compromis qui pourront être trouvés (ou pas) au Grand Conseil. Les discussions  s’annoncent difficiles mais Le Centre prendra ses responsabilités et s’engagera afin que  Genève ne se retrouve pas sans budget deux années de suite. 

Contacts : 

Jacques Blondin, président et commissaire aux finances 

Sébastien Desfayes, chef de groupe 

Vincent Gillet, secrétaire général

« Zéro émission » d’ici 2050 : le groupe du Centre soutient le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers

Le Centre soutient avec conviction l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à moins de deux degrés par rapport au niveau préindustriel. Le groupe parlementaire du Centre soutient également le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Celui-ci contient des objectifs de réduction intermédiaires concrets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre à « zéro net » d’ici 2050 et reprend ainsi les préoccupations importantes de l’initiative. Les propriétaires privés et le secteur économique doivent être soutenus financièrement par des programmes d’encouragement. Le projet va maintenant être débattu au Conseil des Etats

Renforcer le pouvoir d’achat

17 juin 2022 – En Suisse aussi, l’inflation s’accélère. Sans contre-mesures, les salaires réels baissent, ce qui entraîne une diminution du pouvoir d’achat. Cela touche surtout la classe moyenne, les retraités et les familles. Le groupe du Centre. Le Centre.PEV, ainsi que le Groupe socialiste ont déposé deux interventions à ce sujet, pour qu’une session extraordinaire, consacrée aux effets économiques de la guerre en Ukraine, soit organisée pendant la session d’automne 2022

La guerre de la Russie contre l’Ukraine continue d’alimenter l’inflation. Le moteur économique est grippé. La pression sur les chaînes d’approvisionnement des biens de consommation courante, ainsi que la hausse des prix des combustibles et des carburants réduisent toujours plus le pouvoir d’achat de la population. Le risque de tensions sociales s’en trouve encore accru. « Nous devons prendre rapidement des contre-mesures, afin de soutenir le pouvoir d’achat de la population et d’atténuer les effets de l’inflation », déclare le Vice-président du Centre Charles Juillard.

Nous devons prendre rapidement des contre-mesures, afin de soutenir le pouvoir d’achat de la population et d’atténuer les effets de l’inflation.Charles JuillardVice-président Le Centre Suisse, Conseiller aux États (JU)

Adaptation urgente des rentes à la hausse des prix

L’inflation menace le pouvoir d’achat de l’ensemble de la société. Les retraités, qui doivent déjà souvent supporter des charges élevées par rapport à leurs rentes, sont parmi les plus touchés et risquent de perdre leur pouvoir d’achat en raison de la hausse des prix. Le Centre demande une adaptation urgente des rentes aux renchérissement des prix. « Nous assistons à une hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. C’est pourquoi nous devons renforcer le pouvoir d’achat par des mesures immédiates. L’adaptation des rentes est une mesure que le Conseil fédéral peut mettre en œuvre immédiatement », souligne le Président du groupe du Centre Philipp Matthias Bregy.

Nous assistons à une hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. C’est pourquoi nous devons renforcer le pouvoir d’achat par des mesures immédiates. L’adaptation des rentes est une mesure que le Conseil fédéral peut mettre en œuvre immédiatement.Philipp Matthias BregyMembre de la présidence du parti, Conseiller national (VS), Président du Groupe Le Centre au Conseil National

Réduction immédiate des primes pour la classe moyenne

Outre la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, il faut également s’attendre à une augmentation sensible des primes d’assurance maladie. L’augmentation des primes depuis des années est déjà un problème qui est encore aggravé par la situation actuelle. Même s’il faut continuer à maîtriser à long terme l’augmentation des coûts de la santé, des mesures pragmatiques et à effet rapide sont désormais nécessaires. Compte tenu de la situation, Le Centre est convaincu de la nécessité d’augmenter de 30% la contribution fédérale à la réduction individuelle des primes, pour une durée limitée à un an.  Actuellement, la classe moyenne ne profite pas des prestations de soutien de l’Etat. Or, l’extension des réductions de primes doit précisément la soulager. Il est urgent et nécessaire que nous prenions maintenant des mesures pour protéger le pouvoir d’achat de la population.

L’explosion des primes débattue grâce au Centre

1 juin 2022 – L’initiative du Centre « pour un frein aux coûts » a été débattue au Parlement en ce début de session d’été. Elle s’attaque à l’une des plus grandes préoccupations de la population suisse : l’augmentation constante des coûts de la santé et la menace d’une explosion des primes. L’initiative a été rejetée au Conseil national. Le Centre constate que cette dernière a néanmoins permis que le contre-projet trouve une majorité pour s’attaquer à l’explosion des coûts, même si le Parlement reste encore hésitant et que le PLR et l’UDC en particulier sont fermés à des solutions constructives.

Nous avons l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Des professionnels compétents font chaque jour de leur mieux pour aider dans des circonstances difficiles. Mais notre système de santé est au bord de l’effondrement financier. Depuis plus de 20 ans, les coûts de la santé et les primes explosent. Au cours des dix dernières années, le poids des primes sur les revenus n’a cessé d’augmenter, alors même que les salaires et le niveau des rentes n’ont pratiquement pas évolués. Cet automne, les primes repartent à la hausse, avec une augmentation qui pourrait atteindre 10%. Cela ne peut pas continuer !

Les solutions sont sur la table, notre initiative veut les appliquer

Le Président du parti Gerhard Pfister n’accepte pas le reproche selon lequel l’initiative sur le frein aux coûts n’inscrit pas de mesures concrètes dans la Constitution : « Les mesures sont parfaitement connues. Pourtant, depuis des années, elles ne trouvent pas de majorité au Parlement en raison des lobbys de la santé, qui disposent d’un excellent réseau. Notre initiative met une pression politique qui est absolument nécessaire pour pouvoir avancer dans ce domaine », souligne-t-il. Nous devons enfin maîtriser la hausse des coûts de la santé. C’est la seule façon d’éviter une médecine à plusieurs vitesses. « Selon les experts mandatés par la Confédération, nous avons dans le domaine de la santé un potentiel d’économie annuel allant jusqu’à 6 milliards de francs – sans perte de qualité ni rationnement, ni même budget global. C’est précisément pour cela que l’initiative pour un frein aux coûts est nécessaire », explique Marie-France Roth Pasquier, Conseillère nationale du Centre. Le gaspillage des ressources est l’une des principales causes responsables de ces inefficacités. Nous éliminons notamment chaque année 4’000 tonnes de médicaments qui ont été financés par les primes et l’argent des contribuables.

Selon les experts mandatés par la Confédération, nous avons dans le domaine de la santé un potentiel d’économie annuel allant jusqu’à 6 milliards de francs – sans perte de qualité ni rationnement, ni même budget global. C’est précisément pour cela que l’initiative pour un frein aux coûts est nécessaireMarie-France Roth PasquierMembre de la présidence du parti, Conseillère nationale (FR)

Seul le Centre est prêt à prendre ses responsabilités

« Le système est paralysé. Je suis membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique. Je constate que chaque partenaire parle un dialecte différent. Personne ne veut faire des économies :  ni médecins, ni hôpitaux, ni cantons, ni offices fédéraux, ni fabricants, ni pharmaciens, ni patients, personne! », déclare le Conseiller national Benjamin Roduit. Le PLR et l’UDC, en particulier, refusent de prendre leurs responsabilités et ne sont pas prêts à s’entendre sur des solutions concrètes et connues. Au lieu de cela, ils bloquent des solutions connues contre les inefficacités et les gaspillages. C’est la population qui en fait les frais en payant des primes toujours plus élevées.

Le système est paralysé. Je suis membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique. Je constate que chaque partenaire parle un dialecte différent. Personne ne veut faire des économies : ni médecins, ni hôpitaux, ni cantons, ni offices fédéraux, ni fabricants, ni pharmaciens, ni patients, personne! Benjamin RoduitConseiller national (VS)

Le Centre continue à se battre pour maîtriser enfin les coûts

Le fait qu’un contre-projet ait trouvé une majorité au Conseil national est un pas qui va dans la bonne direction.  Notre initiative reste pourtant la voie la plus efficace pour freiner la hausse des coûts de la santé. « Nous avons le choix aujourd’hui : céder aux lobbys, céder aux groupes économiques et financiers actifs dans le domaine de la santé, qui craignent manifestement pour leurs intérêts, ou, au contraire, agir enfin en faveur de la classe moyenne, en faveur des familles de notre pays », déclare le Conseiller national Sidney Kamerzin.

Nous avons le choix aujourd’hui : céder aux lobbys, céder aux groupes économiques et financiers actifs dans le domaine de la santé, qui craignent manifestement pour leurs intérêts, ou, au contraire, agir enfin en faveur de la classe moyenne, en faveur des familles de notre pays Sidney-Hervé KamerzinConseiller national (VS)

Pour une gestion durable de la fonction publique

Pour une gestion durable de la fonction publique

Chères et chers membres,

Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas réussi à obtenir les signatures nécessaires pour faire aboutir notre initiative « Pour une gestion durable de la fonction publique ». Les raisons sont multiples, et nous prendrons le temps d’analyser cet échec, mais il est certain que la période hivernale ainsi que les restrictions sanitaires liées au COVID n’ont pas favorisé la récolte de signatures. D’autant plus que pour une initiative constitutionnelle nous avions besoin de plus de 8000 signatures, soit bien davantage que pour une initiative législative.

Nous sommes également conscients que la thématique n’était pas évidente. Le mécanisme proposé par l’initiative nécessitait des explications pour convaincre la population sur le terrain et sur les stands. Le parti continuera néanmoins à s’engager en faveur d’une meilleure gestion des ressources de la fonction publique, comme nous l’avons fait avec le dépôt de trois textes au Grand Conseil proposant des réformes structurelles de l’État.

Nous vous remercions pour votre engagement et votre soutien et vous adressons nos salutations les meilleures.

Vincent Gillet | Secrétaire général
Le Centre Genève
Rue Alcide-Jentzer 9 – 1205 GE
T. +41 22 328 20 11 / +41 79 468 03 80

Communiqué du 26 novembre 2021 concernant les votations du 13 février 2022

Genève, le 26 novembre 2021

Communiqué de presse

Prises de position du PDC sur les objets soumis en votation le 13 février 2022

Le PDC Genève a tenu mardi soir une assemblée pour débattre et prendre position sur les objets des votations du 13 février 2022.

Une quasi-unanimité contre l’initiative pour l’interdiction de l’expérimentation animale et humaine. Les professeurs Mikaël Pittet et Pierre-Yves Dietrich ont présenté le sujet en détail en expliquant comment se déroulait la recherche en Suisse et en rappelant les procédures très strictes à respecter en matière d’expérimentation animale et humaine. Leur présentation a suscité un vif intérêt et de nombreuses questions leur ont été posées, notamment concernant les dispositions prises pour éviter la souffrance animale et le développement de la recherche alternative. Au terme de la discussion, les délégués ont refusé cette initiative à l’unanimité moins deux abstentions, considérant qu’elle allait trop loin en menaçant la recherche et en privant la Suisse de nombreux traitements, alors même que notre pays dispose déjà de l’une des législations de protection animale les plus strict au monde.

Une très large majorité en faveur de l’initiative pour la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac. Au cours du débat, de nombreuses voix se sont exprimées pour rappeler l’enjeu de santé publique que représente le tabagisme ainsi que la nécessité de renforcer la prévention, en particulier à l’égard des jeunes. La question de la liberté économique a été évoquée. Pour certains, le contre-projet indirect permettait de trouver un équilibre entre les impératifs de santé publique et les intérêts de l’économie. Toutefois, il a été rappelé que le tabagisme représentait des coûts annuels de 3 milliards pour les caisses maladies et de 2 milliards pour les entreprises en raison de l’absentéisme et de la baisse de productivité. Finalement, une très large majorité des délégués a considéré que le contreprojet indirect n’allait pas assez loin et a soutenu l’initiative. En relevant notamment que ce texte s’inscrivait dans le sens de l’engagement du parti en faveur de la jeunesse et de la santé.

Une très large majorité en faveur de la modification de la loi fédérale sur les droits de timbre. Ce sujet, relativement technique, a été présenté par Jan Langlo, expert fiscal. La modification de la loi sur les droits de timbre supprime la taxe d’émission sur les capitaux propres. Il a été relevé que cette taxe nuisait à la place économique suisse. Ainsi, malgré la franchise de 1 millions de francs, les grandes entreprises ne sont pas les seules à être impactées. En effet, dans le domaine de l’innovation, les start-up et les jeunes entreprises ont généralement besoin d’un financement important au cours de leurs premières années d’existence, sans pour autant enregistrer de bénéfice.

Une majorité claire pour soutenir la loi sur un train de mesures en faveur des médias. Le journaliste Pierre Ruetschi a fait un état des lieux de la situation des médias en Suisse. Le secteur a connu de grandes transformations ces dernières années et de nombreux journaux régionaux ont disparu ne pouvant faire face à la baisse des recettes publicitaires et à la concurrence de nouveaux acteurs tels que les réseaux sociaux. Les mesures de soutien prévues par la loi ont été présentées en détails. Des voix se sont exprimées pour dénoncer le fait que ces mesures bénéficieraient aussi aux grands groupes de presse. Au cours du débat, l’importance de conserver une information régionale et diversifiée pour un système démocratique tel que le nôtre a été rappelée. Finalement, au vu des enjeux, la majorité des délégués a voté en faveur de cette loi.

Une quasi-unanimité en faveur de la loi constitutionnelle « Développement des réseaux thermiques structurants ». Accorder un monopole aux SIG pour le développement et l’exploitation des réseaux thermiques structurants permettra d’accélérer la transition énergétique à Genève. La géothermie, la valorisation des rejets de chaleur ou des projets tels que GeniLac représentent un immense potentiel en matière d’énergie renouvelable. Le sujet n’a pas fait débat. Malgré tout, la nécessité de réguler les prix et de maintenir la concurrence sur les réseaux non-structurant a été rappelée. La transition énergétique doit également se faire avec les entreprises locales actives dans ce domaine.

Une majorité claire en faveur de la modification de la loi générale sur le logement et la protection des locataires (LGL). Les députés Sébastien Desfayes et Bertrand Buchs ont débattu sur le sujet. Cette modification ferait passer le délai de résidence à Genève de deux à quatre ans pour accéder à un logement social. D’un côté, les difficultés rencontrées par les résidents genevois pour se loger ont été rappelées. De l’autre, ce sont les conséquences de l’allongement de la durée de résidence pour les plus précaires qui ont été mises en avant, ainsi que les retours négatifs des acteurs de terrain. La discussion a ensuite porté plus largement sur la problématique du logement social à Genève et sur la mixité sociale dans certains quartiers. Les délégués ont finalement clairement accepté la modification de la LGL.
Contacts :
Delphine Bachmann, présidente Vincent Gillet, secrétaire général

Vincent Gillet, secrétaire général