Le PDC propose la mise en place d’une contribution volontaire de solidarité en faveur des entreprises et des commerces genevois touchés par la crise

L’aggravation de la pandémie, le durcissement des mesures sanitaires et le ralentissement de l’activité économique frappent de plein fouet des entreprises et des commerces déjà fragilisés par la première vague. Le risque d’une récession profonde et durable se précise, avec à la clé des faillites, des licenciements et une augmentation du chômage et des demandes à l’aide sociale. Pour éviter le pire et permettre une relance rapide une fois le virus vaincu, il faut à tout prix éviter la désagrégation du tissu économique genevois.

Cette crise, sans doute l’une des plus grave jamais traversée par notre canton, arrive malheureusement dans un moment où nos finances publiques sont dans un état préoccupant. Ainsi, alors qu’un soutien massif à l’économie est nécessaire, les plans d’aide ne peuvent être mis en œuvre que de manière limitée et se révèleront sans doute insuffisants. Quant à la Confédération, malgré une marge de manœuvre financière conséquente, elle ne semble toujours pas disposée à mobiliser davantage de moyens pour appuyer les cantons.

La période est exceptionnelle, et pour y faire face, il faut innover et proposer des mesures exceptionnelles. Voilà pourquoi, le PDC a déposé un texte visant à mettre en place une contribution volontaire de solidarité. L’argent ainsi récolté sera affecté à la Fondation d’Aide aux Entreprises et sera exclusivement investi dans l’aide aux entreprises et commerces genevois, en aucun cas il ne pourra être utilisé pour le fonctionnement de l’État. Cette contribution volontaire s’adresse aussi bien aux personnes physiques que morales et représente une vraie alternative à l’augmentation des impôts ou au creusement de la dette.

Les conséquences économiques de la pandémie n’ont pas affecté tout le monde de la même manière et nombreux sont ceux qui seraient prêts à faire un geste de solidarité en faveur des entreprises et des indépendants les plus touchés par la crise afin de préserver notre tissu économique.

Contacts :

Delphine Bachmann, présidente
Jacques Blondin, chef de groupe
Bertrand Buchs, député
Vincent Gillet, secrétaire général